De l’arbre à secret, aux épines d’églantier comme autant d’étapes pour atteindre l’éveil, en passant par l’herbe des pénitents… Des corymbes, aux bractées, en passant par le pistil et les étamines… à la petite loupe, nous avons découvert leur intime beauté.
Des plantes à foison, pour enlever l’amertume de nos vies, pour nous soigner, nous nourrir et pour rester heureux. Le paradis est bien sur terre, tout autour de nous. Nous le savions intimement mais nous l’avions oublié.
Ce 14 mai dernier, c’est une véritable reconnexion avec la nature, que nous avons vécu avec Élodie Lepoutre, de l’Association Bardane 07.
Les immobiles sont toujours là, comme la feuille de mauve par exemple, qui était le légume de nos ancêtres avant l’histoire, et qui envahit le nouveau parking, au-dessus de la plage de la Turlure, « complétement adaptée à son environnement par elle-même choisi, comme toute plante sauvage, donc au maximum de son potentiel » !
Nous l’avons à peine dépassé le nouveau parking, tant s’y trouvent de nombreuses plantes comestibles : sureau, plantain, porcelle enracinée, alliaires, cerfeuil, pissenlit, églantier, silène enflée… Cueillette.
Nous nous sommes enivrés de cette exploration fascinante avant d’œuvrer dans l’atelier : pesto de plantain, infusion d’églantier, beignets de sureau, sirop de romarin. Bonheur.
Du macérat, élixir, décoction, jusqu’au « on mâche, on applique », nous avons beaucoup appris. Au fait, avis avis aux Labeaumois ! notre chère et tendre Costeserviau locale est une laitue vivace et non un pissenlit !
En ce printemps, les belles attirent, décorent et apportent d’heureuses saveurs, mais notre « guide-éclaireuse- passeuse » nous invite à revenir car du printemps, nous ne savons pas tout ! De l’hiver, qui cache bien son jeu, s’y puisent des ressources insoupçonnables ! Et enfin du mois de février, avant la floraison, nous pourrions pleinement profiter de la pleine puissance des plantes !
Annabelle Gontard-Schaer